« Animal mon ami,

Animal qui que tu sois. Que tu marches sur le sol, voles dans les airs, rampes, rugis, aboies, croasses ou meugles

Animal qui que tu sois. Avec plumes ou sans, avec chair, os, gueules ou visages

Animal qui que tu sois, où que tu vives. Au grand air ou dans un terrier. Dans les airs, les lacs, les montagnes ou les tréfonds de nos maisons, nos greniers, nos caves

Animal qui que tu sois, sache que j’ai une bonne nouvelle pour toi !

Une femme, humaine et terrienne au premier abord (mais il ne faut se fier à rien de nos jours !), une femme, dis-je, vient de nous léguer un texte pétri de mots, de sens, de sensibilité, d’âme. Cette femme y parle de toi, de la manière de t’accueillir, de te ressembler, de te rencontrer. Elle ose même dire que l’on peut faire alliance avec toi et se porter mieux, vivre mieux, aimer mieux lorsque l’on te connaît et te côtoie

Animal, mon ami il faut que tu saisisses l’importance d’un tel livre. Il semble dire que nous sommes en complémentarité et que tu serais le gardien d’un temple dont les hautes chambres sont des espaces de délices, de rêves et de réalisations pour nous, les humains. Ce livre semble dire aussi que tu as une fonction symbolique et que sans toi nous ne pourrions pas nous connaître, nous saisir, nous comprendre.

Quoi ? Tu n’es pas seulement un animal de compagnie ? Quoi ? Tu n’es pas un ornement, un être que l’on vient visiter dans un zoo ? Quoi ? Tu aurais des vibrations, des émanations positives… une âme ?

Animal où que tu ailles, il nous faut t’accompagner, te guider, t’attendre, te recevoir… Tu es notre miroir, notre ressemblance. Ce livre dit cela et plus encore… Il nous oblige, nous autres humains, hommes, femmes à quitter notre souveraineté, à devenir humbles et compatissants, à trouver sens auprès de toi… »

Préface d’Alain Héril, Psychanalyste, auteur

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